Le gouvernement britannique a déclaré avoir reçu 19 manifestations d’intérêt de la part d’infrastructures de marchés financiers existantes, de banques et de nouveaux entrants souhaitant participer au premier test de son bac à sable numérique sur les titres. DSS permettra aux entreprises d’utiliser la technologie des registres distribués pour simuler les opérations des dépositaires centraux de titres et des plates-formes de négociation afin d’héberger des actifs numériques. Le bac à sable est considéré comme un moyen de tester la technologie en apportant des modifications temporaires à la législation existante, avec le pouvoir de modifier le cadre législatif au fur et à mesure que les tests progressent.
Le Trésor britannique a déclaré qu’après avoir analysé les réponses, le gouvernement avait l’intention de conserver en grande partie l’approche initialement décrite lors des consultations. Il s’agira d’établir un cadre général pour le DSS dans la législation et de donner aux organismes de réglementation la souplesse nécessaire pour gérer les exigences des entités participantes. Le gouvernement a l’intention d’inclure dans le SSD tous les actifs pertinents (à l’exception des produits dérivés) qui font actuellement l’objet d’une réglementation. (Finextra)
Auparavant, le Royaume-Uni a introduit une nouvelle réglementation qui permet au régulateur financier du pays d’exploiter un bac à sable numérique des titres (DSS), permettant aux entreprises de tester de nouvelles solutions et de nouveaux produits sous supervision réglementaire. La nouvelle réglementation entrera en vigueur le 8 janvier, la Financial Conduct Authority (FCA) et la Banque centrale seront en mesure d’exploiter DSS, et les entreprises testeront également la technologie Distributed Ledger, qui prend en charge la cryptographie pour numériser ou tokeniser les titres traditionnels.