La proposition de prolongation de l'obligation 22 Vanke MTN004 a enfin été dévoilée : le paiement du principal et des intérêts, initialement prévu pour le 15 décembre, sera tout simplement reporté d'un an, sans versement d'intérêts ni de principal entre-temps. Les créanciers, bien entendu, ne l'ont pas accepté et ont ajouté deux motions : leur principale exigence est claire — soit les intérêts échus sont versés en priorité, soit des garanties réelles ou des mesures de rehaussement de crédit sont apportées.

Plus embarrassant encore, deux agences de notation ont presque simultanément annoncé la suspension de leur notation sur Vanke et ses obligations. Formellement, on parle de "cessation de notation", mais en clair, cela signifie que la situation de crédit s'est tellement détériorée qu'elle n'est plus notée — et si une note devait être attribuée, il s'agirait probablement d'une chute brutale de AAA à la catégorie spéculative. Ce contraste est si fort que les agences ont tout simplement préféré se retirer.

Aujourd'hui, les obligations de Vanke sont privées de notation, le cours de l'action est morose, et pourtant certains osent encore parler de "douleur passagère". À mon avis, beaucoup disent que ce n'est qu'une secousse temporaire simplement parce qu'ils sont coincés sur leur position et refusent de vendre à perte. Dès le début de l'année dernière, les signaux de risque étaient pourtant très clairs, et l'action était encore à 9 yuans. Je me demande combien ont réussi à sortir à temps à ce moment-là.

Actuellement, Shenzhen Metro a visiblement réduit son soutien et pousse Vanke vers une résolution par le marché. Le message est limpide : il y a fort à parier qu'ils ont découvert que les problèmes internes de l'entreprise sont bien plus graves qu'ils ne le pensaient. La succession d'enquêtes visant des cadres dirigeants en est une preuve indirecte. Certes, Vanke possède encore des actifs de plusieurs centaines de milliards, ce qui semble prometteur sur le papier, mais la valorisation boursière a déjà été largement surévaluée et la valeur réelle est probablement bien inférieure.