Aujourd'hui, le bitcoin a réalisé une grande avancée : sa part de capitalisation boursière a dépassé 60 %. En d'autres termes, dans le marché des actifs numériques, plus de 6 euros sur 10 sont désormais dirigés vers le bitcoin.

La communauté a immédiatement explosé de réactions. Certains criant "C'est la fin, la tendance du siphon", d'autres se lamentant "Le printemps des autres cryptos est fini". En voyant ces voix de panique, je ne suis pas inquiet, voire même je souhaite célébrer cela.

Pourquoi ? Parce que ce n'est pas du tout un siphon, c'est simplement la croissance du marché.

Imaginez la transition de l'adolescence à l'âge adulte — moins d'agitation, plus de stabilité. Le marché des actifs numériques vit également cette même métamorphose.

**Adoptons une nouvelle perspective**

Supposons que 90 % des fonds dans l'écosystème recherchent toutes sortes d'actifs innovants, et seulement 10 % sont prêts à regarder le bitcoin. Est-ce sain ? Evidemment non. Le flux de capitaux vers le bitcoin ne représente pas une "sanguine" de l'arbre, mais plutôt un "arrosage sélectif" de tout le système.

Dans un environnement macroéconomique aussi incertain, il est rationnel que les capitaux se concentrent sur le bitcoin :

- La liquidité la plus profonde
- La plus grande consensus
- La voie réglementaire la plus claire
- La clé d'entrée pour les institutions

Ce n'est pas un signal de fin du monde, mais la preuve que le marché évolue d'une phase d'agitation vers une phase de rationalité.

**Différence clé**

Adolescence : changeante, suivant la mode, se passionnant pour ce qui est à la mode

Âge adulte : stable, basé sur la valeur, se concentrant sur les fondamentaux

L'ancienne façon de penser "le marché haussier ne fait que spéculer à fond sur d'autres cryptos" doit peut-être être mise à jour. La nouvelle étape nécessite de nouvelles stratégies, c'est à la fois une opportunité et un défi.