Le lobbying de Jensen Huang porte ses fruits : les restrictions à l’exportation de puces vers la Chine ne seront pas incluses dans la loi américaine sur la défense.

Le Congrès américain a récemment confirmé, à la dernière minute avant la soumission de la version annuelle du « National Defense Authorization Act » (NDAA), qu’il n’intégrerait pas le « Garantir l’innovation nationale en intelligence artificielle Act » (GAIN AI Act). Cette décision est considérée comme une grande victoire pour le lobbying de NVIDIA (NVIDIA), révélant les intenses luttes de pouvoir entre la Maison Blanche, le Congrès, les géants de la tech et les partisans de la sécurité nationale. Le PDG de NVIDIA, Jensen Huang, s’est d’ailleurs rendu personnellement à Washington pour rencontrer le président Trump et plusieurs membres du Congrès afin de plaider sa cause.

Le projet de loi suscite le débat, les États-Unis craignent une pénurie des puces

Le cœur de la loi « GAIN AI Act » impose aux fabricants de puces d’IA et de calcul haute performance (HPC), tels que NVIDIA, AMD et Intel, de s’assurer que la demande intérieure américaine soit satisfaite avant toute exportation. Ce projet trouve son origine dans la pénurie chronique de puces d’IA aux États-Unis, de nombreuses entreprises et instituts de recherche ayant vu leurs projets retardés faute de GPU disponibles.

Ainsi, ces entreprises doivent d’abord garantir que les clients américains puissent acheter des puces avant d’en exporter vers la Chine ou d’autres pays sous embargo américain. Le Congrès américain avait envisagé d’intégrer cette disposition dans la NDAA, mais selon des sources proches du dossier, la version finale n’inclut pas le « GAIN AI Act ».

Sécurité nationale contre industrie technologique : bras de fer sur le contrôle des exportations

Cette proposition a déclenché de vifs débats à Washington. Les partisans de la sécurité nationale et les défenseurs de la sécurité de l’IA craignent que la Chine, en se procurant des puces américaines haut de gamme, puisse ainsi renforcer ses capacités militaires et économiques. Mais de grands groupes technologiques américains, dont NVIDIA, s’y opposent, arguant que la loi fausserait le marché et affaiblirait la compétitivité américaine, tout en insistant sur le fait qu’ils ne refuseraient pas de vendre des GPU à des clients américains.

Jensen Huang en première ligne, rencontre avec Trump pour clarifier la position

Au plus fort des tensions, Jensen Huang s’est rendu à Washington, où il a rencontré le président Trump ainsi que plusieurs membres clés du Congrès. Devant le bureau du président de la Chambre, James Michael Johnson (James Michael Johnson), il a déclaré être venu « répondre aux questions sur l’IA ».

Il a ensuite publiquement déclaré que la décision du Congrès américain de ne pas inclure le « GAIN AI Act » était sage, et que ce projet de loi aurait causé plus de tort aux États-Unis que les « règles de diffusion de l’IA ».

La Maison Blanche divisée sur l’assouplissement des restrictions

Le gouvernement américain est loin d’être unanime sur la politique d’exportation des puces :

David Sacks, « tsar » du chiffrement IA : a publiquement soutenu à plusieurs reprises l’exportation accrue de puces IA américaines vers la Chine, estimant que cela aide à maintenir la supériorité technologique des États-Unis.

D’autres membres du gouvernement : sont beaucoup plus opposés, refusant notamment la vente du GPU Blackwell de NVIDIA à la Chine.

Finalement, la Maison Blanche s’est rangée du côté de NVIDIA, s’opposant à l’intégration du « GAIN AI Act » et continuant d’évaluer l’autorisation d’exporter la puce H200, supérieure à toutes les puces développées en Chine.

Des inquiétudes croissantes au Congrès, les partisans de la sécurité veulent resserrer les contrôles sur l’exportation des puces IA

Les membres du Congrès favorables à la législation estiment que l’administration Trump est trop laxiste sur l’exportation des puces IA vers la Chine, et cherchent donc à fixer des limites claires pour éviter que la Chine ne profite des puces américaines pour accélérer son développement militaire et économique. Malgré l’échec de cette proposition, ils ont déjà commencé à promouvoir une nouvelle loi sur la sécurité des puces, la « SAFE Act », qui vise à inscrire directement les restrictions actuelles dans la législation.

Les géants du cloud américains, eux, soutenaient la loi

Bien que NVIDIA ait réussi à bloquer le « GAIN AI Act », de grands clients américains du cloud comme Microsoft et Amazon soutenaient à l’origine le projet. La raison est simple : s’il fallait d’abord approvisionner les clients américains, ces géants du cloud pourraient alors obtenir des GPU plus rapidement et facilement que leurs homologues chinois.

(Jensen Huang : NVIDIA n’exportera pas les Blackwell vers la Chine pour l’instant, en attendant un changement de politique)

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